Dimanche 14 août 2005

P1010030Levé 6h00 pour ne pas changer avec de nouveau le beau temps. Nous déjeunons rapidement et laissons la place aux trois trailers qui semblent bien prêts à profiter de notre départ pour occuper les couchettes et récupérer un peu de sommeil.

Les deux petits jeunes partent vers Graffer. Quant à nous, nous partons avec les Italiens-Autrichiens (ils ne parlent qu'allemand entre eux) vers le Passo di Prà Castron.

Le sentier passe très proche de certains sommets que nous n'hésitons pas à gravir comme le Paradiso. La progression est rendue délicate à cause de la pluie et de la boue. Le rocher est devenu très glissant et surtout pour les marcheurs de queue.P1010048

Il y a ici plus de vie. Le 100% minéral a laissé place à de l'herbe très verte. On trouve aussi du Génépi même s'il est moins beau que celui du Mercantour. Patrice et Véro vont voir quelques marmottes. On croise également régulièrement des crottes très fraîches de cervidés sans jamais les voir. C'est encore plus glissant que la boue !

Finalement, après de multiples brèches nous arrivons sur une très belle crête puis par un plateau au col sous le Sasso Rosso, énigme géologique. Je pense que si Thierry était là il pourrait sûrement nous en dire plus sur ce curieux gros cailloux rouge.

P1010049Pascal me fait part de son intention de rallier l'hotel (à Tuenno) à pied. Je ne peux m'opposer à son choix lui rappelant quand même quelques règles de sécurité. Il part avec une radio et des horaires de vacation à respecter.

Nous faisons une halte au refuge Constanzi. Visiblement des gens venant de Graffer sont passés ici hier soir vers 18h00. Peut-être les traces que j'avais vu sous la Cima Sassara ?

Ils sont descendu vers Malga sans passer la nuit ici.DSC00466

Nous prenons le sentier 365 jusqu'au Passo del Cavazàl. Le sentier plonge littéralement vers Diméro. Nous sommes maintenant dans une forêt de sapin très humide. Je suis assez à l'aise avec mes bâtons dans ce terrain. Les genoux fléchis et le poids du corps sur les orteils, j'arrive assez bien à diriger mes petits pas rapides.

Nous finissons nos vivres de course au pont qui traverse le torrent Mefedrio. Une remontée d'une bonne centaine de mètres nous amène vers 14h00 à Folgarida.

DSC00465Nous remontons avec Gilles à pied vers les voitures et le pouce levé de ce dernier nous permet de retrouver (ouf ! elles sont toujours là) rapidement nos voitures.

Il commence à pleuvoir et je m'inquiète pour Pascal. Je n'ai pas vraiment pu l'avoir lors des dernières vacations radio. Il est trop loin et la vallée est trop encaissée.

Après une navette ratée et le dépôt de matériel à Madonna nous prenons la route vers Tuenno sous une pluie battante. J'espère que Pascal est à l'abri quelque part ?P1010054

Nous sommes à l'auberge et soulagement, Pascal est là aussi. Il a finalement fait du stop dès qu'il a pu trouver une route. A 13h30 il était au village ramené par des ramasseurs de champignons.

Après une bonne douche et un petit apéro au bar de l'hôtel nous allons dîner dans une pizzeria repérée par Pascal. Visiblement c'est le lieu de rencontre du village et il y a déjà du monde même s'il est assez tôt dans la soirée. La carte est impressionnante : plus de 100 pizzas différentes ! J'opte pour une aux champignons frais (visiblement des pieds de mouton) et je ne serai pas déçu. Le prix est aussi incroyable : entre 4 et 5 Euros. Il y a même un soir dans la semaine ou toutes les pizzas sont à 4 Euros, comme le dit une affiche que j'aurai un peu de mal à comprendre...

 

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